La conformité de la communication SCORM 1.2 dépend des plates-formes mais aussi des contenus eux-mêmes, c'est-à-dire des outils auteurs avec lesquels ils ont été réalisés. Une plate-forme peut respecter les spécifications SCORM 1.2, si un outil auteur les a mal ou incomplètement implémentés, la communication connaîtra des ratés.
D'où la nécessité, pour ne pas imputer à tort les dysfonctionnements aux plates-formes, alors qu'ils sont dûs aux outils auteurs, de mener l'étude du critère à partir d'un contenu SCORM étalon, dont on est assuré qu'il respecte SCORM 1.2.
Excepté Chamilo (qui ne remonte rien), ClarolineConnect (on ne sait pas où sont enregistrées les remontées), Sakai (Scorm Player ne semble pas compatible avec SCORM 1.2), toutes les plates-formes du benchmark prenant en charge des contenus SCORM font remonter les principaux éléments attendus, à savoir les scores aux exercices, le statut des pages et les durées passées sur les pages, et peuvent donc être déclarées compatibles SCORM 1.2 ou partiellement compatibles (Chamilo LCMS).
C'est une communication qui s'avérera suffisante dans la plupart des situations.
On regrettera simplement que les durées enregistrées ne correspondant pas toujours aux durées réelles. Peut-être n'est-ce pas rédhibitoire si l'on considère que l'important est la communication des scores qui ne prend en défaut aucune plate-forme compatible.
On accordera une mention particulière à Ilias, Moodle et Olat, qui en traçabilité avancée, affiche les cmi (Computer Managed Instruction) les plus importants, ainsi que leurs valeurs. Cela permet de vérifier plus facilement l'efficience et l'efficacité SCORM 1.2 des contenus chargés.